Pourquoi conserver les guépards ?

 

Acinonyx jubatus compte parmis les espèces déclarées menacées par l'IUCN, arborant le statut

d'espèce vulnérable depuis 1986. Il ne reste aujourd'hui qu'une dizaine de milliers de guépards dans

le monde, et toutes les populations de faible densité s'éteignent peu à peu, comme la population

Iranienne qui compte aujourd'hui moins de 100 individus. Même si est une espèce fragile, son déclin

est en grande partie dû au braconnage et autres menaces anthropiques et s'est vu augmenter ces

dernières décénies. L'homme ne doit pas être responsable de la disparition d'une espèce.

 

 

 

Qui participe ?

 

Des organismes locaux, qui heureusement se sentent concernées par ce problème et s'y investissent.

- Cheetah Conservation Fund et Africat Foundation en Namibie

- Inverdoorn Game Reserve en Afrique du Sud

- Serengeti Cheetah Project en Tanzanie

- Des chercheurs également, en provenance de nombreux pays, comme Sarah Durant, chercheur pour la Zoological Society of London, qui a participé à de nombreuses recherches et programmes de conservation des guépards avec divers associations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment ?

 

- L'écotourisme, les Safaris

Ce principe a été développé par de très nombreux villages dans différents pays d'Afrique. Cela consiste à investir dans une structure d'accueil "hotelière" plus ou moins luxueuse, et de reverser les fonds dans un premier temps à la population locale qui travaille dans la structure, et dans un second temps à la recherche et à l'application de missions de conservation telle que celle du Cheetah Conservation Fund* par exemple.

 

 

- La lutte antibraconnage

Elle consiste en missions de patrouille, généralement aux frontières des parcs et espaces protégés. Il arrive parfois que des anciens braconneurs reconvertis travaillent pour le compte de ces parcs et mettent au service de la protection de la faune sauvage, leur expérience de braconneurs pour y mettre un terme.

 

 

- L'éducation

Ce sont généralement les organismes locaux qui y contribuent le plus, ou les associations étrangères qui participent à la conservation d'espèces locales. L'enseignement de l'écologie et la sensibilisation des populations locale est la clé d'un changement de mentalité et de comportements qui mèneront peut-être à la sauvegarde de nos espèces.

 

 

- La recherche

Elle reste un moyen efficace de trouver des solutions et de construire des plans de conservation pour les espèces menacées. La protection d'espaces naturels et leur expension aide également au développement des populations.

 

 

- Trouver la source

Le braconnage étant provoqué par les demandeurs de produits braconnés, la recherche des responsables de ce système serait la meilleure solution pour arrêter cette entreprise toujours grandissante qui s'applique à toutes les autres espèces menacées.Heureusement, les populations locales Africaines se sentent concernées par ce problème et s'y investissent en la pronant pour l'éco-tourisme, qui finance les recherches à son sujet, et les missions de conservations telle que celle du Cheetah Conservation Fund par exemple.

 

 

 

 

 

 

* Le Cheetah Conservation fund est une association fondée en 1990 et actuellement dirigée

par  Laurie Marker,  célèbre  pour  son  investissement et sa proximité  avec  les guépards.

En  1994,  un  programme  d'élevage  de  chiens a été  mis en place.  Ces  chiens  d'élevage,

dréssés,  ont été distribués aux fermiers  qui ont également été sensibilisés  aux  menaces

qui pèsent sur les guépards.

Aujourd'hui,  les  fermiers  ont  pris l'habitude de contacter le CCF lorsqu'ils se trouvent en

présence  de  fauves,  plutôt  que  de  les  abattre. Cela participe au développement actuel

de  la  population  de  guépards   Namibiens, et   aux  recherches   du  CCF   qui  peut  ainsi

apporter davantages de données à leurs suivis de populations. 

Des  recherches  sur  l'efficacité  du  programme   sont  en  cours  et  il   existe  un  suivi  de

traitement pour les chiens (Ceux qui se sont vus maltraités par les fermiers ont été récupérés).